Les ordinateurs sont des yeux, des voix, des neurones : ils regardent le réel différemment, plus largement et plus finement que nous le faisons, et ils appliquent une logique non organique et non humaine. Dans cet essai surprenant, fourmillant d’idées, Ollivier Dyens montre que tout comportement, qu’il s’exprime dans l’amour, l’art, la beauté ou l’empathie, sert d’abord et avant tout nos microbes. Ce livre s’inscrit dans une démarche propre au médecin philosophe La Mettrie (1709-1751), aux sensualistes, aux empiristes et aux comptabilistes. Comme La Mettrie, l’auteur perçoit l’humain et le vivant comme une machine ; comme ces philosophes, il pose que le réel n’est saisi qu’à travers sa relation au matériel, au corps, à la matière organique et, maintenant, au numérique.
Ordre(s) d'enseignementUniversitaire
Domaine(s)Sciences humaines et sociales
Type(s) de ressourceManuel et livre
Langue(s)Français
Droits d'utilisationNon libre
Format1 document PDF (157 pages)